Max and Iris Stern International Symposium 11
Musée d’art contemporain de Montréal and various venues
March 2017 - september 2018
Musée d’art contemporain de Montréal and various venues
March 2017 - september 2018
Taking as its point of departure two exhibitions being held at the Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) from February 16 to May 14, 2017—Emanuel Licha: Now Have A Look At This Machine and Teresa Margolles: Mundos—the program for the Topographies of Mass Violence project investigates the phenomenon of mass violence. Through a variety of activities, the project looks at the ways in which such violence is intrinsically connected to the territories and sites in which it is perpetrated, but also to the spatial and architectural structures through which it is mediated. The program includes the 11th annual Max and Iris Stern International Symposium at the MAC. In partnership with several cultural and university groups and institutions, additional activities designed to broaden its outreach are held before and after the event.
Mass violence is defined as violence enacted by a government or organized group against certain members of a community or an entire population (inhabitants of a country; members of an ethnic, religious or sexual community). It encompasses violence against a few individuals to several hundred thousand victims: shootings, terrorist acts, feminicide, armed conflict, institutional racism, genocide. Climate change—which has its roots in political decisions about territorial management and is often closely intertwined with conflict—is also a source of large-scale violence against civilian populations.
The program brings together specialists in a variety of disciplines (historians of art, architecture and urban planning, and of film and media, as well as architects, filmmakers, artists, curators and activists) who address these phenomena and suggest ways to think about them that go beyond the traditional representations in the media. Their contributions help us imagine how the investigation of certain spatial artifacts inherent to architecture, city planning or military tactics can lead to a better understanding of these forms of violence. They also enable us to envisage the role that art practices can play in the conversation about mass violence.
The activities organized strike different registers, considering mass violence from a diverse set of views—cultural, geographic and discipline-based. Activities take place during the symposium, as well as under a program that includes inter-university study days, film screenings, a reading of the Truth and Reconciliation Commission of Canada report, guided tours at the MAC with target audiences, and publications.
The program provides the public with new tools, including experiential tools, to give them a better grasp of the issues of mass violence, both locally and around the world. It also encourages students to develop cross-disciplinary research methods in order to fully comprehend the complex issues involved. Lastly, it builds bridges between research in the arts and social sciences on the one hand, and local audiences on the other, particularly Indigenous peoples and immigrants from cultural contexts with experience of mass violence.
Credits
Organizers: François LeTourneux, Emanuel Licha, Jean-Philippe Uzel
With the collaboration of : Véronique Leblanc
See the full program at:
https://topographies-violence.org/en/
With the collaboration of : Véronique Leblanc
Coordination: Nazik Dakkach
Research assistant: Lisa Eymet
Research assistant: Lisa Eymet
Institutions :
Musée d'art contemporain de Montréal
Université du Québec à Montréal
Cinémathèque québécoise
Leonard & Bina Ellen Gallery
Musée d'art contemporain de Montréal
Université du Québec à Montréal
Cinémathèque québécoise
Leonard & Bina Ellen Gallery
This project was financed by a SSHRC - Connection Grant.
https://topographies-violence.org/en/
Colloque international Max et Iris Stern 11
Musée d'art contemporain de Montréal et activités satellites
mars 2017 - septembre 2018
Musée d'art contemporain de Montréal et activités satellites
mars 2017 - septembre 2018
Prenant comme point de départ deux expositions au Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) du 16 février au 14 mai 2017 – Emanuel Licha : Et maintenant regardez cette machine et Teresa Margolles : Mundos, les activités du projet Topographies de la violence de masse portent sur les phénomènes de violence de masse, et sur la façon dont ceux-ci sont intrinsèquement liés aux territoires et aux lieux où ils sont perpétrés mais aussi aux dispositifs spatiaux et architecturaux qui les médiatisent. Le programme inclut la 11e édition du Colloque International Max et Iris Stern au MAC, et des activités de rayonnement additionnelles se tiennent en amont et en aval de cet événement, en partenariat avec plusieurs groupes et institutions culturelles et universitaires.
La violence de masse se définit comme une violence produite par un État ou un groupe organisé contre certains membres d’une population ou une population au complet (habitants d’un pays, membres d’une communauté ethnique, religieuse, sexuelle). Elle englobe des phénomènes qui peuvent aller de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de victimes : fusillades, actes terroristes, féminicides, conflits armés, racisme institutionnel, génocides. Les changements climatiques – qui sont issus de décisions politiques de gestion du territoire, et qui sont souvent étroitement liés aux conflits – sont aussi pour les populations civiles une source de violences à grande échelle.
Le programme des activités regroupe des spécialistes appartenant à diverses disciplines (historiens de l’art, de l’architecture et de l’urbanisme, du cinéma et des médias, architectes, cinéastes, artistes et commissaires d’exposition, activistes) qui abordent l’ensemble de ces phénomènes pour réfléchir aux façons de les penser au-delà des représentations qui en sont traditionnellement faites par les médias. Leurs contributions permettent notamment d’imaginer comment l’analyse de certains objets spatiaux issus de l’architecture, de l’urbanisme, ou des tactiques militaires, autorise une meilleure compréhension de ces formes de violence. Elles permettent aussi d’envisager la place que peuvent occuper certaines pratiques artistiques dans les discussions entourant ces phénomènes.
Les activités proposées agissent sur différents registres en permettant une diversification des points de vue – notamment culturels, géographiques et disciplinaires – adoptés sur ces phénomènes. Les activités se déploient au sein du colloque, mais aussi dans le cadre d’un programme d’activités incluant des journées d’études inter-universitaires, des séances de projection de films, la lecture du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, l’organisation de visites commentées au MAC avec des publics ciblés, et des publications.
Ce programme offre au grand public de nouveaux outils, notamment d’ordre sensible, pour appréhender les questions de violences de masse, localement et globalement. Il encourage aussi les étudiant.es à développer des méthodes de recherche multidisciplinaires pour appréhender ces enjeux complexes. Il crée enfin des ponts entre la recherche en arts et en sciences humaines et des publics locaux, notamment autochtones et issus de l’immigration, provenant de contextes culturels où sévit la violence de masse.
Crédits
Organisateurs: François LeTourneux, Emanuel Licha, Jean-Philippe Uzel
Avec la collaboration de : Véronique Leblanc
Avec la collaboration de : Véronique Leblanc
Coordination: Nazik Dakkach
Recherche: Lisa Eymet
Recherche: Lisa Eymet
Institutions partenaires:
Musée d'art contemporain de Montréal
Université du Québec à Montréal
Cinémathèque québécoise
Galerie Leonard & Bina Ellen
Musée d'art contemporain de Montréal
Université du Québec à Montréal
Cinémathèque québécoise
Galerie Leonard & Bina Ellen
Projet financé par le programme Connexion - Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.