Performative installation, 2005.
Home is not always the « sweet home » it should be, and if there’s a part of the house that can be the theatre of the misery of intimacy, it is the bedroom and its main prop: the bed. The couple is the smallest, and the first, social entity. If there’s war in the couple, there’s war in society.
The installation part of Agnes & Bruce consists in a very classical double bed, with a roughly-made wall built in in its middle. This wall separates the couple occupying the bed and makes it impossible for them to communicate. Barbed wire is installed on the top of the wall, for maximum security. The couple seems to have preferred this solution instead of going to sleep alone in two separate single beds. They can’t separate but they can’t live together either. With the construction of the wall the state of war becomes clear.
During the performance, the couple communicates through their laptop computers. They never speak out loud, they only write and the computers reads the sentences with an electronic voice. They are having an argument. Some sentences are also ambiguous: they could be from a couple’s fight but they could also be pronounced by politicians. For example, at some point the husband tells his wife « If you’re not with me you’re against me », and she speaks of some « axis of evil ». With this ambiguity the wall between the two now resembles the walls between some states: Israel / Palestine, México / USA, etc. Countries that are tied forever but operate always more sophisticated tactics to create separations between them.
Credits
Venue: Ex Teresa Arte Actual, México DF
Performers: Mariana Arteaga and Emanuel Licha
Performers: Mariana Arteaga and Emanuel Licha
Installation performative, 2005.
Le foyer n'est pas toujours le « home sweet home » qu'il devrait être. Il y a un lieu qui peut devenir le théâtre de la misère de l'intimité: la chambre à coucher avec son principal accessoire, le lit. Le couple est la première et la plus petite entité sociale. S'il y a la guerre dans le couple, il y a la guerre dans la société.
L'installation consiste en un lit double classique séparé en son milieu par un mur de briques grossièrement construit. Ce mur sépare le couple qui occupe le lit et fait qu'il leur est impossible de communiquer. Du fil barbelé est installé pour une sécurité renforcée. Le couple semble avoir préféré cette solution plutôt que de dormir chacun dans son propre lit. Ils ne peuvent se résoudre à se séparer mais ne peuvent néanmoins pas vivre ensemble. Avec la construction du mur, l'état de guerre devient évident.
Durant la performance, le couple communique par l'intermédiaire de leur ordinateur. Ils ne prononcent pas un mot, mais écrivent des phrases que l'ordinateur lit avec une voix électronique. Ils se disputent. Certaines de leurs phrases sont ambiguës. Elles pourraient provenir d'une dispute de couple mais elles pourraient aussi être des phrases de politiciens. Par exemple, le mari dit à sa femme « Si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi », et elle parle d'un « axe du Mal ». Avec cette ambiguïté, le mur ressemble maintenant aux murs entre certains états: Israël / Palestine, Mexique / USA, etc. Des pays qui sont liés pour toujours mais qui inventent continuellement des tactiques de séparation de plus en plus sophistiquées.
Crédits
Lieu: Ex Teresa Arte Actual, México DF
Performance: Mariana Arteaga et Emanuel Licha
Performance: Mariana Arteaga et Emanuel Licha
